Nous voici au pied de l’Arcane 16.
Violente, rapide, fulgurante.
La foudre et la chute.
Le bannissement du Paradis ? On pourrait bien le croire, surtout après Le Diable.
Il y a un peu de ça, en effet, dans La Maison-Dieu.
Que peut bien nous dire cette Tour sans porte, ni fenêtre ouverte, totalement repliée sur elle-même, son ego … son obstination.
On se sent comme coincé, étriqué en la regardant.
C’en est presque un soulagement lorsqu’on voit son sommet s’effondrer.
Comme une allusion à la Tour de Babel … sans doute est-on allé trop haut, trop loin, trop près du soleil … Rêve d’Icare.
Quelque chose doit se libérer, et vite.
Souvent, cette lame indique une nécessité de reconsidérer ses bases. Bases de vie, habitudes, croyances, clauses d’un contrat, alliances, projets …
C’est en tout cas ce que nous montrent ces deux personnages dans leur chute : vers quoi leurs mains tendent-elles ? Vers de belles et bonnes pierres qui manquent à l’édifice actuel, pierres qu’enfin ils voient ou acceptent de voir, non pas à cause, mais bien grâce à leur inévitable chute.
Et c’est peut-être cela, le message de la Maison-Dieu : se dire que l’on faisait peut-être fausse route et qu’il est temps de reconstruire, non pas forcément ailleurs, mais autrement.
Retrouver de bonnes bases
Se dire qu’après l’orage, viennent le ciel bleu et l’apaisement.
L’Étoile en effet n’est pas loin et nous incite à espérer.