On dit souvent en Feng shui que dès lors que le RDC est sectorisé, il n’est plus que d’y apposer l’étage. Les deux surfaces étant considérées comme éternelemement identiques, ce n’est plus qu’une histoire de cloisons.
Certes … il en est ainsi dans la plupart des cas.
Un jour ou l’autre, pourtant, et souvent bien plus tôt qu’on ne le pense, il arrive que vous soyez amené à dresser l’expertise d’une maison dont l’étage et le RDC seront totalement différents. Que compter, que ne pas compter ? Voilà qui peut vous prendre des heures, voilà qui ne peut se résoudre que sur une visite approfondie des lieux et une étude minutieuse des plans. Combler l’espace ou compter les vides ?
De quoi y perdre le Sud, Luopan oblige !
Bien loin de négliger ces questions et l’énergie qu’elles necessitent, l’expérience m’a appris qu’ avant même de poser la question du secteur concerné, il est primordial de s’intéresser aux niveaux mêmes de la maison : autant nos RDC représentent notre partie visible, publique, sociale; autant nos étages abritent notre intériorité, l’intime, le personnel.
Après tout, a-t-on jamais vu quelqu’un porter un nom et un prénom identiques ? Il en est de nos maisons comme de notre identité : au praticen de trouver où se trouvent le nom et le prénom, voire le nom public et le nom intime, le nom d’épouse et le nom de naissance, celui du père ou de la mère.
Quand le Feng Shui rejoint ainsi l’identité, la maison se lit comme un livre dont on tournerait les pages à rebours. En retraçant ses déséquilibres, on lit bien souvent son historique, ou plutôt, devrais-je dire, celui de ses occupants précédents.