Archives par mot-clé : Ancrage

De l’importance du Hara : exercice pour se centrer

De l'importance du Hara, par La Porte Lune

Dans Théorie et pratique du Shiatsu, Carola Beresford Cooke consacre de nombreuses pages aux « recommandations pour le praticien de Shiatsu ». Y sont développées, entre autres, la nécessité de développer notre hara (partie de l’abdomen située sous le nombril, centre vital et de gravité de l’être humain) et l’importance d’étendre notre champ de conscience du Ki (énergie vitale).

Stimuler notre perception du hara. C’est un point sur lequel toute littérature liée au Shiatsu insiste. Un mode de vie sain, un travail sur le souffle sont préconisés dans maints ouvrages. C’est ainsi qu’il est bon pour un praticien de développer et d’entretenir sa conscience du hara par la méditation et la respiration abdominale.

C’« est un prérequis pour abaisser vers les centres inférieurs, plus instinctifs et intuitifs, le Ki et la conscience des parties supérieures de [notre] organisme, qui tendent à être plus volontaires et liées à l’ego. Etre relaxé dans le hara est souvent un état qui encourage l’expansion de notre conscience en fréquences plus courtes. » (Idem, ibid., page 19)

Un autre avantage non négligeable de cette pratique est qu’elle permet d’étendre la conscience à l’ensemble de l’être : par le biais du rachis, voie médiane de mon corps, je ressens la libre circulation de l’énergie dans le canal qui me relie au Ciel et à la Terre.

Assise en seiza, je ferme les yeux et je prends conscience de mon sacrum, de mon coccyx. Je les imagine devenir lourds et descendre vers le bas. Je perçois leur poids s’enfoncer dans la Terre.  Je porte ensuite ma conscience au sommet de mon crâne : celle-ci est si légère qu’elle pourrait s’envoler vers le Ciel. Attaché au sommet de ma tête, un fil invisible relie celle-ci à une étoile. Cette première étape a pour but d’étirer mes vertèbres et de participer au redressement du rachis.

L’étape suivante consiste à redescendre de C1 jusqu’au sacrum. Lors de cet exercice un sentiment de libération est insufflé à chaque vertèbre sans que pour autant je m’attache à l’une d’elle en particulier.

Cet exercice nous est expliqué par CBC à la page 18 de son ouvrage. Je pense aussi qu’il n’est pas seulement destiné aux seuls shiatsuki ni autres praticiens en énergétique. Voilà pourquoi j’ai tenu aujourd’hui à vous le présenter.

Comme un très beau Chemin vers votre Centre, votre Equilibre.

Car, faut-il le rappeler, c’est par là que tout commence.

Source : Théorie et pratique du Shiatsu, Carola Beresford-Cooke, Un texte détaillé pour l’étudiant et le professionnel, Editions Maloine, 2009